Bourbon


El primer sorbo,

la sensación, su morbo,

no jode ningún chorbo,

al margen, no estorbo.

El sentido de la vida


La vida comienza no se sabe para qué y termina no se sabe por qué.

Ensayo sobre la lucidez. José Saramago

Miércoles

Caseta y dos bancos,
pájaros negros y blancos.

Calleja pequeña,
el encanto que me enseña.

Interior urbano,
cerveza en mano,
sobrevolaba lo mundano.

El surrealismo nos impregnaba,
el duende se mostraba,
la hora, el reloj no marcaba.

16-Jun-2010 (Viaje en tren)

Y arranco,
tren de impecable blanco,
la ruta canalla me espera,
Posadas es la primera.

Patti suena,
y esto no anda, solo frena,
con gafas, una fea muchacha,
hoy uno se emborracha.

El 90 es mi cómodo asiento,
no tengo sueño, fallido intento,
se oye una niña riendo,
por fin, esto está corriendo.

La Capital es mi destino,
un tio con cara de cretino,
ribera del río,
pronto llego y sonrío...


11-Jun-2010 (Viaje en bus)


Campo marrón,
verde sí, salteado,
adelanto a un camión,
cortijo encalado,
ochenta y sesenta es la señalización,
el cielo está nublado.

Via de tren interminable,
hambre voraz, insaciable,
el sonido de pizarra se escucha,
el viento con los árboles lucha.

Flor blanca,
poco más de flora,
el agua se estanca,
llega ya la hora.

Cielo y Sol


Añoro esos silbidos en la calle,
esas tardes en el valle,
esos canallas alardes de su acción,
esas músicas de bandoneón.

Esa rosa radiante y roja,
ese tango que en ella aloja,
esa contradicción en su color,
ese dulzor en su olor.

Añoro esas charlas en un ciebo, debajo,
esos viejos locos dignos de bufa,
esas mujeres de yerbajo,
esos hombres de garufa.

Ese pañuelo al cuello,
esa elegancia en su ser,
ese bien peinado cabello,
esa clase a mi parecer.

Añoro ese brillante dorado,
esa estrella que es un Sol,
ese celeste azulado,
esa nube lenta que recorre el cielo, como caracol.

Tres dias


No suena el despertador,
me levanta mi hedor,
embriagador.

El Viernes, ese sí.
Deseo de que no exista fin,
de que estos tres dias den de sí.

Como si él tubiese la potestad.
Sábado, ni bien ni mal,
ahí está.

Y verás mañana,
me gustan los fines de semana,
acaban los domingo por la mañana.

La mauvaise reputation

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation ;
Qu' je m' démène ou qu' je reste coi,
Je passe pour un je-ne-sais-quoi.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant mon ch'min de petit bonhomme ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ca va de soi.

Le jour du quatorze-Juillet,
Je reste dans mon lit douillet ;
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde me montre au doigt,
Sauf les manchots, ca va de soi.

Quand j' croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux,
J' lanc' la patte et, pourquoi le taire,
Le cul-terreux se r'trouv' par terre.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde se ru' sur moi,
Sauf les cul-d' -jatt', ca va de soi.

Pad besoin d'etre Jérémie
Pour d'viner l' sort qui m'est promis :
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou.
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les ch'mins qui n'mèn'nt pas à Rome ;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout l' mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugl's, bien entendu.

George Brassens